L'épée
L’épée est l’une des trois armes de l’escrime.
Elle est souvent considérée comme la plus stratégique des trois armes, car elle permet aux escrimeurs de toucher leur adversaire sur tout le corps, y compris la tête, les bras et les jambes (jusqu'au pied !)
L’épée mesure environ 110 centimètres de long et pèse environ 750 grammes.
Elle se caractérise d’une lame munie d’une pointe et d’une garde qui protège la main. C’est une arme d’estoc (on touche avec la pointe).
Les pratiquants sont les épéistes.
À l'épée, contrairement aux autres armes, il n'existe pas de règles de priorités et c'est le premier qui touche qui marque le point. Si les deux tireurs touchent en même temps, il y a donc touches simultanées, les deux tireurs marquent le point, on dit alors qu'il y a coup double.
LE FLEURET
Le fleuret est muni d’une lame fine flexible au bout de laquelle se trouve une pointe et une garde protectrice en forme de coquille. Sa longueur maximum est de 110cm.
Le fleuret se pratique en duel, l’objectif est de toucher son adversaire avec la pointe du fleuret sans se faire toucher soi-même. C’est une arme d’estoc (comme pour l'épée on touche avec la pointe).
Les pratiquants au fleuret s’appellent des fleurettistes.
Pour marquer un point, la touche doit être portée sur le tronc, sont exclus les membres et la tête.
Les touches simultanées ne sont pas prises en compte, c’est-à-dire que si les deux escrimeurs touchent leur adversaire en même temps, l’arbitre dira lequel des deux avait la « priorité » pour pouvoir attribuer le point.
lE SABRE
Le sabre permet de toucher son adversaire avec la lame sur tout le haut du corps, avec la pointe mais aussi le tranchant de la lame.
C'est une arme de taille et d’estoc.
Le sabre nécessite de faire preuve de rapidité et d’agilité. Les touches sont exécutées très rapidement. Le sabreur touche son adversaire sur le haut du corps (au-dessus de la ceinture) et la tête.
Les pratiquants de sabre s’appellent des sabreurs.
Si les deux tireurs touchent en même temps, c’est l’attaquant qui a la priorité du point, sauf si l’adversaire parade et riposte. Cette règle est quasiment identique à celle du fleuret.
